S. m. (Séméiotique) le larmoiement est un effet assez ordinaire et un signe presqu' assuré de l'impulsion plus forte du sang vers la tête ; les enfants, dans qui les humeurs ont particulièrement cette tendance, ont les yeux toujours baignés de larmes, et ils fondent en pleurs à la moindre occasion. Le larmoiement, dans les maladies aiguës, est presque toujours un mauvais signe, il présage le délire ou l'hémorragie du nez ; mais, pour être signe, il faut qu'il ne dépende d'aucun vice local dans les yeux, et qu'il ne puisse être attribué à aucune cause évidente, ; alors, dit Hippocrate, il est , c'est-à-dire qu'il marque une grande aliénation d'esprit ; car les larmes qui sont excitées par quelque affection de l'âme, n'indiquent rien d'absurde, . Aphor. 52. lib. IV. Et en outre pour que le larmoiement soit un signe fâcheux, il faut qu'il paraisse dans un temps à critique ; car, lorsqu'on l'observe pendant les jours destinés aux efforts critiques, il est l'avant-coureur et le signe d'une hémorragie du nez prochaine, qui sera salutaire et indicatoire, surtout si les autres signes conspirent.
S. m. (Grammaire) on comprend sous cette dénomination tout ce qui sert à couvrir le corps, à l'orner, ou le défendre des injures de l'air. La culotte, le chapeau, les bas, l'habit, la veste, sont autant de parties du vêtement.
VETEMENT des Hébreux, (Critique sacrée) les anciens prophetes de ce peuple étaient couverts de peaux de chèvre et de brebis. Les peaux d'animaux ont fait les premiers habits des hommes ; Hésiode conseille qu'à l'approche de la saison du froid, on couse ensemble des peaux de bouc avec des nerfs de bœuf pour se garantir de la pluie. Les Grecs ont nommé ce vêtement , et Théocrite ; les Latins l'ont appelé peau de berger, pastoritia pellis. Tel était le vêtement d'Elie, d'Elisée, et d'Ezéchiel ; les premiers solitaires en firent usage. Lire la suite...